Ces sorties littéraires qui me donnent envie - Janvier 2021

Alors que la fin de l'année s'approche doucement, voici le bon moment pour déjà repérer quelles lectures rythmeront mon début d'année. En janvier, dans la multitude de sorties annoncées, outre des reports déjà repérés auparavant (notamment la bande-dessinée Blanc autour de Stéphane Fert que j'avais noté dans les sorties de novembre), j'ai un parfait équilibre entre romans et lectures graphiques dans ma ligne de mire. Voici donc 12 titres qui m'intéressent beaucoup dans les sorties de janvier, parfois choisis dans la douleur de l'exclusion d'autres lecture prometteuses... (oui, je n'ai pas réussi à limiter à 10, je sais :p)

Pour rappel, ces livres ne seront pas forcément des achats, mais ce sont ceux qui m'ont attiré plus particulièrement dans la multitude des sorties. Je ne donne pas le résumé de l'éditeur pour ceux qui ne souhaitent pas les lire, mais le site de l'éditeur est accessible en cliquant sur les titres si vous souhaitez avoir ce résumé. N’hésitez pas à me dire en commentaires si il y a des sorties que j’ai relevé que vous avez vous aussi noté et quel(s) livre(s) vous attendez avec impatience.

L’enfant de la prochaine aurore de Louise Erdrich (traduction de Isabelle Reinharez), Albin Michel, Terres d’Amérique (6 janvier – 400p. – 22.90€)


Pourquoi avoir repéré ce titre? Parce que bien que publié dans une collection de littérature générale, il s'agit d'un roman d'anticipation qui propose une société américaine totalitaire et religieuse où la procréation devient contrôlée, comme un écho à La servante écarlate de M. Atwood. C'est un titre qui m'interpelle énormément dont j'espère non seulement un univers qui nous interroge mais aussi et surtout, de l'émotion à travers le destin de son heroïne cherchant à protéger l'enfant qu'elle porte.

 

Andrea Cort. Tome 1, Emissaire des morts de Adam-Troy Castro (traduction de Benoît Domis), Albin Michel imaginaire (6 janvier – 708p. – 26.90€)


Voici une jolie brique de 700 pages qui contient des nouvelles et un roman. Émissaire des morts a beau m’effrayer par son volume, il m’attire aussi beaucoup. Avec son héroïne féminine, enquêtrice de l’espace inflexible quand il s’agit de « combattre les monstres », ce titre a l’air plein d’action, passionnant et il me tarde de découvrir l’univers qu’il contient. Il faut dire aussi que le spremières avant-critiques me rassurent beaucoup sur la qualité! Et ça tombe bien parce que Gilles Dumay me l’a gentiment fait parvenir, on en parle donc très vite !

 

Seul l’oiseau moqueur de Walter Tevis (traduction de Michel Lederer), Gallmeister, Totem (7 janvier – 336p. – 10,40€)


Suite à la série Le jeu de la dame, tirée d’un roman de Walter Tevis, j’ai été curieuse et j’ai découvert les avis (notamment de Baroona) sur un autre de ces romans, L’oiseau d’Amérique, qui me faisait très envie. Et le hasard fait bien les choses car ce roman ressort dans une traduction revisitée et sous le titre Seul l’oiseau moqueur en janvier. L’occasion pour moi de le découvrir. (Et en bonus, on a le droit à une très jolie couverture !)

 

Melmoth furieux de Sabrina Calvo, La Volte (12 janvier – 312p. – 18€)


Il devait initialement paraître en 2020 et j’étais très curieuse de le découvrir. Il aura finalement fallu encore un peu de patience puisqu’il est annoncé dorénavant pour janvier. Melmoth furieux à l’air d’un roman punk déjanté, avec une héroïne bouillante de rage. Avec le parc d’Euro Disney en bastion des privilégiés et zone des pires horreurs, ce roman m’attire comme un aimant et promet une lecture décomplexée et profondément irrévérencieuse. Et on a tous besoin d’une dose de ça de temps en temps !

 

La vie ô combien ordinaire d’Hannah Green de Michel Marshall, Bragelonne, L’autre (13 janvier – 416p. – 20€)


Son résumé m'évoque Alice au pays des merveilles, c'est un roman qui se présente comme un conte où l'imaginaire s'impose et promet un voyage onirique et atypique au lecteur. Je ne sais pas si il tiendra ses promesses mais c'est un titre qui m'attire sans que je ne parvienne bien à l'expliquer. Il exerce comme une fascination sur moi! 

 

Un reflet de lune d’Estelle Faye, ActuSF, Les trois souhaits (22 janvier - ? pages – 20.90€)


Premièrement, les éditions ActuSF m’éblouissent à nouveau devant la beauté absolue de cette collection. Deuxièmement, retrouver l’univers du formidable roman Un éclat de givre pour une suite inespérée et me voilà combler. Estelle Faye va encore nous enchanter dans ce post-apo au rythme jazzy. Une belle façon de commencer une année sous le signe de l’évasion !

 

Sélénie de Fabrice Lebeault et Greg Lofé, Delcourt, Néopolis (6 janvier – 72p. – 15.95€)


Cette BD m’intrigue beaucoup ! D’une part pour son esthétique graphique plutôt atypique u nous propose une sorte d’hippocampe géant lunaire come monture, d’autre part pour ses idées, à savoir mettre en scène Méliès, Verne et Sélénie, enfants issus de l’union de terriens et d’aliens sur la face cachée de la lune. Je suis très curieuse de découvrir l’imaginaire original qui semble avoir été à l’origine de cette œuvre qui, si je ne me trompe pas, est un one-shot. En tout cas, c’est beau et ça donne envie.

 

Ion mud de Amaury Bündgen, Casterman (6 janvier – 296p. – 25€)


Graphiquement, je suis tombée en amour sur les planches visibles sur le site de la maison d’édition. Cette BD de science-fiction sort clairement du lot par son dessin en noir et blanc magistral. Et le fait qu’on ait affaire à un huis-clos potentiellement angoissant est tout à fait alléchant pour moi. Il est possible que la BD soit muette, dans la mesure où nous avons un humain seul comme protagoniste et que les extraits ne montrent pas de parole. Mais de toute façon, rien que pour l’engagement artistique, je me dois de découvrir ce titre.

 

Après l’enfer. Tome 2, Le bayou d’Oz de Damien Marie et Fabrice Meddour, Bamboo, Grand Angle (6 janvier - ? pages – 14.90€)


J’avais eu un très gros coup de cœur pour le premier tome, il était donc évident que la sortie du tome me mette dans un état d’impatience folle. Pourquoi c’est génial Après l’enfer ? Parce que le dessin de Fabrice Meddour est sublime, poétique, travaillé et envoûtant. Parce que l’histoire au cœur de l’après Guerre de Sécession mêlée à des contes tels qu’Alice au pays des merveilles ou le Magicien d’Oz revisités est une idée absolument géniale et brillamment écrite par Damien Marie. Il me le faut.

 

Terra prohibita. Tome 1 de Denis-Pierre Filippi et Patrick Laumond, Glénat (13 janvier – 48p. – 13.90€)


BD steampunk dont la couverture est très alléchante et m’évoque un peu les magnifiques œuvres d’Alex Alice, Terra Prohibita est un diptyque qui nous propose une belle évasion avec des cités flottantes et une Angleterre revenue à un état sauvage mais dévoyé par une contamination biologique étrange. Un univers qu’il me tarde de découvrir tant la promesse est belle et les premiers visuels très élégants.

 

UOS de Benjamin Adam, éditions 2024 (21 janvier – 40p. – 26.50€)


Il y a une première à tout. J’ai noté la sortie d’une bande-dessinée sans avoir vu le moindre petit morceau de visuel. Et pourtant, moi qui marche beaucoup au dessin, c’est un risque. Mais il aura fallu du résumé parfait, celui d’un récit post-apo où un homme, seul, veille sans fin sur une centrale nucléaire en ruine dangereuse comme un gardien de phare au cœur du néant. L’amatrice de post-apo en et l’amoureuse des contemplations poétiques en moi se réunissent pour cette BD. Après, visuellement, ça passera ou pas…

 

Zombillenium. Tome 5, Vendredi noir d’Arthur de Pins, Dupuis (22 janvier – 48p. – 14,50€)


Aaaah, toujours attendues ces suites de Zombillenium ! Et maintenant que ça a recommencé à un rythme plutôt régulier, il a fallu que le Covid repousse un peu notre délivrance ! Mais il arrive ce tome 5 et j’ai terriblement envie de me jeter dessus. Et comme les éditions Dupuis sont fabuleuses, il paraîtrait même que ça ne tarderait plus trop. Si vous n’avez encore jamais lu cette série, je vous invite grandement, c’est drôle, original et inoubliable.

 

Et vous, quelle(s) sortie(s) avez-vous repérée(s)?

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